Les gâteaux de Pépé
Il y a longtemps, très longtemps, dans les années soixante-dix... Je travaillais à Cannes. J'étais souvent invité à manger chez mon Boss. Quand je rentrais de Sainte-Maxime, où je passais tous les week-ends, le dimanche soir, sa femme et lui, ainsi que ses gamins et son affreux Teckel de chien nain, très vilain, m'attendaient chez eux, pour le souper.
Mon grand-père ne les connaissait pas, mais, au bout de quelque temps, il me confia des pâtisseries de son crû ! Souvent des trucs très lourds, dont la blancheur résiduelle apparente laissait deviner une pâte très compacte et peu cuite, dont la farine ou plutôt les grumeaux essayaient avec difficulté de s'extirper, et donc, particulièrement difficiles à avaler par des personnes normalement constituées...
La première fois que j'en ramenais un, par politesse ils le mangèrent, l'ingurgitèrent est un terme mieux approprié... La semaine suivante, le sale cabot l'accepta et le fit disparaître... Mais sept jours plus tard il le refusa. Tout net, n'en voulut pas !
Quelle honte !
Je le dis à mon grand-père...
Et Pépé ne fit plus jamais de gâteaux...
Et Pépé ne fit plus jamais de gâteaux...
OUF !!!
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